Éteins la lumière, on verra mieux les étoiles !
La pollution lumineuse ne cesse d’augmenter : la France compte 10 millions de points lumineux, soit une augmentation de plus de 84% en 25 ans. Si certaines communes ont choisi de ne plus éclairer leurs rues pendant une partie de la nuit, d’autres hésitent, s’inquiètent de la réaction de leurs administrés. Le SIGERLY consacre une matinale à ce sujet le 30 mai, ouverte à tous.
Un enjeu énergétique, économique et environnemental
Sur notre territoire, l’éclairage public consomme 117 GWh/an soit 1% des consommations d’électricité du Grand Lyon (source : diagnostic du schéma directeur des énergie). Ce service représente un budget conséquent pour les communes (entre 20 et 30% du budget ‘énergie’). Au-delà de l’intérêt économique et de la sobriété énergétique, l’extinction partielle ou totale de l’éclairage permet de mieux respecter la biodiversité. En effet, les oiseaux diurnes ont besoin de la nuit pour se reposer, alors que les espèces nocturnes s’alimentent et se reproduisent dans l’obscurité. Pour chacun, une alternance marquée entre jour et nuit est essentielle.
En France, environ 12 000 communes pratiquent l’extinction nocturne partielle ou totale de leurs éclairages publics. Sur le territoire du Grand Lyon, on compte notamment notamment les villes de Givors, Grigny, Saint Didier-au-Mont-d’Or, Rochetaillée-sur-saône, Charly. D’autres villes modulent la puissance pendant la nuit ou utilisent le déclenchement des luminaires « à la demande » pour les cheminements piétons (Lyon, Villeurbanne et Neuville-Sur-Saône).
Cette matinale a pour objectif de répondre aux différentes interrogations des communes que ce soit sur le plan réglementaire, technique, sécuritaire ou encore environnemental. Un menu varié : retour d’expérience de communes (Givors et Lyon), approche juridique, explications de la FRAPNA, approche « sécurité » avec la gendarmerie… Retrouvez le programme complet ici : invitation_matinale
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